j’ai changé, tu sais,
l’hiver,
te l’aurait-on dit,
elle ne reconnai-
trait pas son petit,
ma mère
le froid a passé
par là,
gelant mon coeur d’ar-
tichaud tard le soir
et à la rosée,
rosa
les jardins du lux
embourg
fleurissaient mes pre
miers mots doux de luxe,
chics et chocs de pre
mière bourre
toi moi dans une bulle,
je veux,
mots doux, le toutim,
toi et jules sans jim,
attendu que jules,
c’est je
tout ça terminé,
fini,
ne reviendra plus,
capri, disparu,
comme a commencé
parti
le temps a passé,
par ci,
les beaux blancs lilas
délicats par là,
et tout le passé
aussi
ne fais pas des mains,
des pieds,
ne fais rien, crois-moi,
sens que tu n’es pas
en odeur de sain
teté
le matin venu
peut-être
ton nom plein de grâce
n’aura plus d’espace,
de place, n’aura plus
lieu d’être
je te salue donc,
marie,
rosa ou lulu
ou qui que tu fus,
juliette ou manon,
lorie
qui fus autrefois
chéri,
qu’importe ton nom,
juliette ou manon,
lulu ou rosa,
henri
peu nous chaut ton nom,
vraiment,
autant qu’on l’oublie
puisque tu es parti(e),
qu’emporte ton nom
le vent
si tu passes un soir,
un jour,
à proximité
de mon coeur blessé,
te laisse pas avoir,
amour
ton temps à le con
soler
ne perds pas poupée,
ne perds pas poupon,
n’aie pas de pitié,
achève-le, mon coeur,
va te faire ailleurs
bourrer
mardi 20 novembre 2007
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